Durable ? Est-ce possible ? Avec cette interdiction d’utiliser les pesticides, et tous ces pissenlits qui nous envahissent ?
Eh oui, c’est possible ! Il suffit de changer notre façon de traiter le gazon, d’adopter des pratiques culturales qui favoriseront sa vigueur, sa croissance et sa résistance aux insectes et aux maladies. Il faut aussi, devenir plus tolérant à tous les organismes qui peuplent une pelouse en santé, baisser notre valeur esthétique, et vouloir connaître et favoriser cet écosystème urbain agréable et verdoyant.
Tout un contrat ! Certains diront qu’il est beaucoup plus facile d’aller de l’autre côté de la frontière, acheter des herbicides, croyant que la vente encore permise dans cette province, prouve que ce n’est pas si dangereux que ça ! Au Québec, si nous avons un code de gestion des pesticides, c’est parce que notre population qui est, depuis plusieurs années, soucieuse de son environnement, et de la qualité de son milieu de vie, a fait le choix, en tant que société, d’empêcher l’utilisation non raisonnée de pesticides.